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lundi 29 juin 2009

La Jamaïque pour 60$

Les premiers frissons ont commencé à notre arrivé à Toronto. Même si nous avions quitté Québec depuis quelques heures, je crois que je n'arrivais tout simplement pas à croire que MOI j'allais aller en Jamaïque.

F était un peu nerveux parce que c'était la première fois qu'il prennait l'avion et il craignait de faire une crise de panique. Mais tout s'était bien passé pour nous deux. Nous avions quitté Québec à cinq heures du matin, après une nuit blanche (nous étions trop énervés pour dormir!).

Arrivés à Toronto, nous avons été surpris de la douceur de la température. Bien que c'était la mi-février, nous aurions pu nous promener en pantalons courts. Il était à peine huit heures du matin et un faible brouillard était encore visible. Nous sommes entrés dans l'aéroport pour prendre un petit déjeuner en vitesse, puis on s'est précipités au quai d'embarquement pour monter dans le gros boeing qui allait nous emmener au soleil.

Alors que les passagers commençaient à embarquer, un employé est venu nous voir, F, moi et deux amis de F. Il a demandé à voir nos cartes d'embarquement, puis nous a dit de l'attendre. Et il est parti... avec nos quatre cartes d'embarquement...

On se demandait ce qui se passait. Y avait-il un problème ? Après plusieurs minutes d'attente, nous commencions sérieusement à perdre patience. L'homme est réapparut et nous a expliqué qu'ils avaient vendu trop de billets pour le nombre de places disponibles (woops!)... Il nous a donc remis quatre nouvelles cartes (fiou!) en précisant que nous serions installés en première classe!

C'était comme dans les films ! Les sièges étaient pratiquement des petits cubicules personnels, on pouvait se coucher complètement à l'horizontal, les repas ET l'alcool étaient GRATUITS et le personnel nous traîtait comme si on était des millionnaires.

Bien qu'on était épuisés de notre nuit sans sommeil, on avait la ferme intention de profiter de ce voyage en première classe. F en a profité un peu plus que moi puisque je dormais lors des deux services pour les repas. J'aurais pu tout simplement demander à l'hôtesse de m'apporter quelque chose même si le service était déjà passé, mais j'étais trop timide, n'étant pas habitué de voler dans de telles conditions. De toute façon, après le deuxième service, lorsque l'hôtesse m'a vu me lever, elle s'est littéralement précipitée vers moi pour m'offrir quelque chose en disant qu'elle m'avait vu dormir et n'avait pas voulu me réveiller. Non, mais c'est tu pas du service, ça ?!

Plus tard, je suis allé réveiller F qui s'était assoupit. J'avais vu par le hublot les premières îles en-dessous du boeing. Nous serions à Montego Bay dans environ une heure, et comme c'était le tout premier voyage de F (remarquez, je n'étais jamais allé aussi loin moi non plus), je ne voulais pas qu'il manque ça.


Une fois arrivés à l'aéroport de Montego Bay, nous nous sommes rendus compte à nos dépends que même si le bagagiste offre gentiment de porter nos valises jusqu'à l'autobus en nous les arrachant pratiquement des mains, il exigera un pourboire une fois devant l'autobus. Et si vous n'avez pas d'argent liquide sur vous, il ira même jusqu'à vous bousculer... enfin bref... nous le saurons la prochaine fois.

Ça a été suivi d'une randonnée dans un bus dont on doutait sérieusement qu'il se renderait jusqu'à l'hôtel. Quel soulagement ce fut lorsque nous avons pu en descendre et admirer le magnifique resort qu'on nous avait réservé ! Il avait plut le matin, alors que nous étions toujours dans l'avion, mais là il régnait un beau soleil et il y avait des arcs-en-ciels partout. C'était tout simplement merveilleux !


On a dû attendre environ une heure pour prendre possession de la clé de notre chambre. Au départ, on pensait que ce serait un gros hôtel, mais c'était plutot comme des petits condos trois étages, comprenant trois chambres par étages.



Les jours qui ont suivit ont été tellement hallucinants! Tout ce qu'on mangeait ou buvait était gratuit. Pour quelqu'un qui est habitué de voyager, ça peut parraître très banal, mais pour moi qui n'étais jamais allé plus loin que les Îles-de-la-Madeleine, c'était carrément du délire ! On commençais à boire dès dix heures le matin, faisant des allers retours entre le bar dans la piscine et la plage. F, qui n'avait jamais mit les pieds dans la mer, était émerveillé. Malheureusement, lors de sa première baignade, il a mit le pied sur un oursin et il a boité toute la journée...




La troisième journée, nous avions une activitée trop malade de prévue le matin: on est allés faire de l'arbre en arbre en pleine jungle ! Avec mon harnet autour de la taille, je me sentais prêt à tout, mais avant la première lancée, mes genoux ont commencé à jouer des castagnettes. J'étais terrorisé, mais pour rien au monde je n'aurais rebroussé le chemin ! Pendant plus de deux heures, on est passés d'arbre en arbre, volant à toute vitesse au-dessus de la jungle, riant et criant comme des fous.

Après ça, on a marché un peu dans la jungle, escortés par un guide, puis une fois sortis nous avons fait un arrêt à une petite boutique pour acheter des bouteilles d'eau. Sur le toit de la boutique se tenait un vrai paon. Il était tellement beau! Malheureusement il n'a pas fait la roue.

Cette petite escapade dans la jungle a été suivie d'un après-midi à Margaritaville (ça existe pour vrai!) et puis nous sommes revenus au resort où une super soirée avait été organisée. Les tables avaient été sorties dans les rues et un véritable festin nous attendait. On a mangé, on a dansé, on s'est amusés, puis c'est complètement épuisés et brûlés que nous sommes revenus dans nos chambres.




Les journées qui ont suivit, on les a passées à boire, à bronzer, à nager, à acheter des souvenirs. J'ai fait une excursion en bateau, j'ai nagé avec un masque et un tuba et j'ai vu tout plein de poissons. Lors de la dernière journée, nous avons eu l'avant-midi libre pour flâner, et vers midi nous sommes repartis en direction de l'aéroport.



De Montego Bay jusqu'à Toronto nous n'étions plus en première classe, mais nous ne nous sommes pas plaint. J'ai regardé un film pour passer le temps. Nous pouvions aussi voir sur l'écran le parcours que faisait l'avion. Tout aurait pu être parfait mais les choses se sont corsées lorsqu'on a commencé à descendre vers Toronto. Je ne sais pas exactement ce qui m'est arrivé, mais j'ai eu une crise de panique. Ça a duré jusqu'à ce que je sois sorti de l'avion et que j'arrive aux douanes. Là seulement j'ai réussi à me calmer. Plutot ironique quand on pense que c'est F qui avait peur de paniquer quand nous sommes partis de Québec...




Comme c'était un voyage que mon chum avait gagné, le tout m'à coûté un passeport et 60 dollars de souvenirs. Rien de plus. Encore aujourd'hui j'ai du mal à croire à ma chance d'avoir vécu ça !

10 missives dans ma boîte à malle:

Marie-Lionne a dit…

Ça avait l'air féeérique votre affaire ! Et quelles belles photos. Franchement, le sud ne m'a jamais attirée, mais là j'avoue que j'ai failli craquer ;-) Chanceux !

Anonyme a dit…

De superbes photos!! :)

Pis ta crise de panique..les douaniers ont t-y trouvé ça bizarre??

Jean-François a dit…

Ça m'a fait faire un bond (petit mais un bon tout de même) en arrière avec ce voyage.

Sauf que le mien, je le faisais pour la première fois à... Cuba. Quels bons souvenirs... J'y retournerais bien, mais pas l'hiver prochain... :-)

Jacynthe a dit…

Mon espece de chanceux. J'ai bien aimé ton texte et tes photos. Les photos que j'ai trouvé drole c'est le visage caché ok je suis la seule a trouvé ca drole mais je suis bébé :D

Chuck a dit…

Lionne: Disons que gratuit au mois de février, ca se prend vraiment bien ! :-)

Lily: J'étais encore un peu rouge, mais notre douanier était sympathique. Il n'a fait aucun commentaire.

Jean-François: J'ai une collègue de travail qui était allée une semaine à Cuba juste avant que je parte et elle n'a eu qu'une seule journée de beau temps. Elle était presque fâchée quand je lui ai raconté mon voyage ! héhé!

Jacynthe: J'ai pas eu le choix de faire quelque chose pour cacher mon visage; sur les deux premières photos on me voyait trop. ;-)

Amak a dit…

Wow! Dis-donc, je pensais que ce n'etait que dans des films qu'on gagnait ce genre de voyage de reve (en fevrier qui plus est!) Donc, ca donne espoir. Peut-etre un jour, dans 15 ans j'en gagnerai un aussi.
Et merci pour cet article. J'suis globe-trotter et n'ai pas encore mis les pieds en Jamaique, mais la, j'suis tente!

Drew a dit…

W-O-W TA-BAR-NAK!!!

Je vous envie tellement. C'est pas beau l'envie mais bon j'vous envie pareil!

cryzal a dit…

HOWWW chanceux va..........
et peut-être que tu aimerais cela sur mon blog j'ai comment trouver le bon partenaire sexuelle avec ton groupe sanguin....je sais que tu l'as déjà trouvé mais juste pour le fun .....

je fais mon coming out aujourd'hui
car je te suis depuis 1 ans et c'est la aujourd'hui que je me décide de te laisser un ti mot ouff xx

LeadPipe a dit…

J'ai gratté le carré noir de la deuxième photo et c'était marqué "Meilleure chance la prochaine fois". C'était écrit très petit.

Chuck a dit…

Kama: Tout d'abord, bienvenue sur mon blog! ;o) Et pour ce qui est de mon article, moi aussi je croyais que c'était seulement dans les films qu'on pouvait avoir ca! Eh bien non, j'en suis la preuve vivante! :o) La Jamaïque est un endroit vraiment paradisiaque où aller en vacances, mais il y a quand même quelques petits côtés sombres... l'homosexualité y est illégale et la pauvreté de certains quartiers est plus qu'évidente.

Drew: C'était de la chance. Je doute fortement qu'une telle occasion se représente encore.

Cryzal: Tu me suis depuis un an et tu n'avais jamais commenté ?? Je suis content que tu te sois enfin décidée! Ca fait toujours plaisir de se découvrir de nouveaux lecteurs/trices et de nouveaux blogs! :o) Tu es la bienvenue chez moi et repasse quand tu veux!

LeadPipe: Tu aurais peut-être eu plus de chance en essayant la première photo... mais la il est trop tard! ;o)