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samedi 22 juin 2013

La fois où la vie m'a dit de manger d'la marde...

Il faisait un temps superbe, mais j'étais quand même en pyjamas passé deux heures de l'après-midi. F est venu me demander si j'avais envie d'aller faire du roller. J'avais pas envie mais j'y suis quand même allé pour ne pas avoir l'air trop plate.
 
On a une superbe piste qui passe derrière chez nous et qui se rend jusqu'aux chutes Niagara (je sais que c'est les chutes Montmorency, mais dans ma tête de «pas sportif» la piste avait l'air câlissement plus longue). On s'est donc rendu jusqu'aux chutes (Niagara, bon!) et moi j'étais tanné depuis au moins quarante cinq minutes mais je ne le disais pas. Cependant il y avait quand même quelques beaux mâles sur la piste (Saaaluuut les beautés!). Puis on a viré de bord (insérez la chanson «Alléluia»). F patinait loin devant moi, mais ça ne me dérangeait pas. J'avais mal aux pieds et j'étais tanné. Des fois on passait dans des tunnels sombres qui passent sous les routes et j'avais peur de me défoncer le crâne au plafond car ils ne sont pas tellement hauts.
 
Et c'est là que c'est arrivé. Au sortir d'un tunnel: BEDING-BEDANG!!! Sur le cul, les quatre fers en l'air et l'égo dans l'fin fond du fossé. Et il y avait des cyclistes qui venaient en sens inverse, mais qui ne se sont même pas arrêtés pour voir si j'étais correct. (Bravo, gens de Québec...)
 
Je me suis relevé et c'est à grands coups de «ciboire» intérieurs que j'ai fini par rejoindre F qui s'était arrêté beaucoup-beaucoup-beaucoup plus loin car il venait de se rendre compte que je ne le suivait plus depuis un bon moment. Il m'attendait. Il se demandait où j'étais.
 
Il m'a vu arriver en beau fusil chargé d'un regard meurtrier.
 
On s'est assis quelques instants, le temps que je reprenne mes esprits (et que je ramasse mon égo qui revenait de rigaud). Lorsque je me suis senti près à repartir, j'ai tâté mes poches et non pas ma poche pour me rendre compte avec une soudaine haine envers la vie que j'avais perdu mon cell...
 
FUCK YOU LA VIE!!!
T'ES YINKE UNE GROSSE CÂLISSE!!!
 
On a dû virer de bord et retourner sur les lieux du drame. On a réussi a retrouver mon cellulaire, caché au fond d'un buisson... mais j'arrivais même pas à être soulagé tellement j'étais tanné de la vie. J'avais mal partout, j'avais chaud, j'étais complètement écœuré et j'avais hâte d'ôter mes patins.
 
Lorsqu'on a fini par arriver relativement proche de chez nous, on les a enlevés. Même F commençait a être tanné. On a parcouru les derniers cinq cent mètres nus-bas (non je ne dirai pas «en pied de bas» parce que c'est une expression franchement laide) et on est rentrés chez nous.
 
Je ne crois pas que F me redemandera d'aller faire du roller. C'était ma première et DERNIÈRE randonnée de l'été.

Edit: Juste pour que ce soit clair: c'est pas le fait d'avoir perdu mon cell qui m'a mit en maudit. C'est d'avoir été obligé de virer de bord pour aller le récupérer...

1 missives dans ma boîte à malle:

L'impulsive montréalaise a dit…

Ahahahahah !

Euuhh...

Mouahahahha !

On s'y serait cru ! Héhé.