- Perdre son nouvel emploi jeudi après-midi parce qu'on est deux en entraînement, qu'ils ont seulement besoin d'une personne et qu'on est pas le meilleur...
- Commencer à éprouver des douleurs au ventre en soirée et ne pas dormir de la nuit à cause de ça...
- Vomir le vendredi matin, mais quand même prendre son courage (et ses CV) à deux mains pour aller chercher de l'emploi malgré son mal de vendre...
- Tout laisser tomber à 11h00 am et prendre le chemin de l'hôpital le plus près. Passer une heure à l'urgence, plié en deux avec les larmes aux yeux jusqu'à ce que la préposée à l'accueil aille voir elle-même le médecin pour lui dire qu'il y en a un dans la salle d'attente qui a vraiment pas l'air de bien aller...
- Éclater en sanglots dans le bureau du médecin, être placé dans une chambre d'isolement de l'urgence (lire: sur une civière placée dans une salle de toilettes) au cas où on aurait une gastro.
- Passer tout l'après-midi à pleurer parce qu'on a mal ET qu'on vient de réaliser que PERSONNE ne sait où on se trouve...
- Passer des radiographies et un taco en fin d'après-midi, être épuisé et affamé parce qu'on est vendredi soir et qu'on a rien mangé depuis 24 heures...
- Se faire dire qu'on fait une crise d'appendicite et qu'on doit être transféré dans un autre hôpital parce qu'il n'y a personne pour nous opérer ici...
- Être transféré et opéré rapidement, puis se réveiller dans la salle de réveil et commencer à vomir partout...
- Se re-réveiller seul dans une chambre obscure, à X heure de la nuit, avec un patient qui se lamente dans la chambre d'à côté, passer une nuit difficile parce qu'on a mal dès qu'on bouge, mais avoir des crampes atroces dans les mollets vu qu'on ne bouge pas assez...
- Être ENFIN nourrit le samedi matin à 8h00, pouvoir quitter l'hôpital à 10h30, mais ne même pas être capable de mettre ses bas tout seul...
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Pour un week-end de rêve, on peut facilement trouver mieux! Heureusement, F est arrivé samedi matin pour m'aider à quitter l'hôpital et il m'a ramené chez lui. Une chance qu'il était là, parce que j'aurais vraiment vraiment rushé!