J'ai eu ma première entrevue d'emploi ce matin. Comme je l'ai mentionné hier, j'ai envoyé quelques CV et c'est la place qui me tentait le moins qui m'a appelé. J'y suis quand même allé et, à ma grande surprise, ça a l'air plutôt intéressant comme job!
La patronne est super sympathique, l'ambiance semble être très cool et l'odeur, L'ODEUR qui règne dans la place.... ME-NOUM!!!
C'est un travail de boulanger. Imaginez toutes les merveilleuses odeurs qui imprègneront mon nouveau lieu de travail! Je dis «mon nouveau lieu de travail» parce que oui, j'ai accepté le poste en me disant que si finalement je n'aime pas ça, je pourrai toujours chercher autre chose plus tard.
Après avoir dit au revoir à la patronne, j'ai trouvé le moyen de foncer dans une vitre en me dirigeant vers la porte... Le moins qu'on puisse dire, c'est que leurs vitres sont propres! Je n'ai pas osé me retourner pour voir si la patronne ou les autres employés m'avaient vus, mais je suis presque sûr que les deux clients assis tout près ont dû rigoler un petit peu.
En sortant, j'ai vu qu'il commençait à neiger fort. J'ai marché vers mon arrêt de bus pendant un bon dix minutes, la tête rentrée dans les épaules. Au bout d'un moment, j'ai levé les yeux pour me rendre compte de trois choses:
1) J'avais l'impression d'être rendu au bout du monde; il ne restait ni maisons, ni commerces nulle part. Je ne voyais que du blanc devant moi.
2) J'étais entrain de descendre une côte alors que je ne me souvenais pas en avoir monté une en arrivant.
3) Il y avait maintenant un gros cimetière à ma gauche et je devais l'avoir longé depuis un bon bout sans m'en être rendu compte.
J'ai essayé de voir les noms de rues, mais je n'en reconnaissait aucun... Bra-vo ! Perdu dans ce qui semblait être un début de tempête, sur le bord d'un cimetière, avec personne pour m'entendre hurler quand les morts ressussiteraient pour m'attaquer et m'entraîner dans un caveau sombre et humide... J'te dis que je l'ai le tour de m'embarquer dans des situations qui ont pas d'allure!!
Je me suis empressé de revenir sur mes pas. J'ai commencé à reconnaître les commerces et les noms des rues. Lorsque j'ai enfin pu monter dans mon autobus, j'étais recouvert de neige et j'avais les cuisses gelées... en plus d'être affamé parce que j'ai sauté le déjeuner ce matin.
Ouf! Quelle aventure!
Mais là je suis content parce que je commence mon entraînement dès lundi matin. Wouhou!!