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mercredi 29 juin 2022

Que reste-t-il de nos amours?

Quarante ans. 

Et célibataire... 
Encore et toujours.

Bien sûr j'ai eu des fréquentations. J'ai aussi eu des relations plus sérieuses (deux dans les sept dernières années... c'est déprimant). Je m'ancre peu à peu dans des habitudes de vieux garçon. J'aime passer du temps tout seul... Est-ce que je veux avoir un chum à temps plein? Honnêtement, je ne sais pas.

Est-ce que je veux recommencer à baiser à droite et à gauche comme quand j'avais vingt ans? Non.

J'y réfléchis et je me rend compte que je suis à l'âge critique où les seules personnes que j'intéresse ont soit vingt ans de moins que moi, soit vingt ans de plus. Sinon, il reste les plus désaxés qui se trouvent sur les sites et applications de rencontres (ceux dont leur photo principale est un gros plan de leur anus, et qui essaient de faire croire qu'ils cherchent quand même quelque chose de sérieux). 

Et j'intéresse aussi les gars en couple. Je crois que ce sont eux les pires. Ils sont beaux, charmants, gentils, des amants hors pairs... Que ce soit avec un Stéphane, un Jonathan ou un Mario, j'ai la fâcheuse habitude de me laisser tenter, de me laisser charmer... pour me faire ensuite r'virer de bord. De toute évidence, on ne sort pas avec Chuck. On vient le voir quand on a envie de se faire remplir à quelques reprises, puis on retourne à sa vie de couple.

Habituellement je suis très rationnel, mais lorsqu'un gars non disponible commence à me tourner autour, on dirait que j'adopte alors tous les comportements que normalement je juge. Je deviens un véritable imbécile.

Jusqu'à récemment, je me disais que ce qu'il me faudrait, ce serait justement un genre de "garde partagée": un gars en couple, qui ne serait disponible qu'à temps très très partiel. Ou alors quelqu'un de vraiment très occupé que je ne verrais qu'à l'occasion.

C'est exactement ce que j'ai présentement. Je n'avais seulement pas envisagé le fait que je finirais peut-être par le vouloir à plein temps...

Roméo, O Roméo... pourquoi as-tu daigné poser les yeux sur moi ?

samedi 27 décembre 2014

Se focaliser sur le positif

Récemment on m'a dit «Parle-moi de toi. Raconte-moi ta vie...» Eh bien automatiquement, comme si c'était un réflexe, j'ai commencé à parler de mes déboires des dernières années, du fait que je n'ai pas beaucoup d'amis et blablabla. Juste d'écrire ça, je me tape sur les nerfs.

Pourquoi je fais ça? Pourquoi je laisse toujours le négatif l'emporter? Oui, ces jours-ci je vis une période difficile, mais j'ai quand même eu du bon dans ma vie.

Avant, à l'adolescence, j'étais toujours négatif. Toujours, toujours. Puis un moment donné ça a changé et j'étais bien plus heureux. Mais là je suis retombé dans ce même vieux pattern.

Ce sera donc ma résolution pour 2015 d'essayer de voir les choses d'une façon plus positive  (eh boy! ça fait longtemps que j'avais pas prit des résolutions!...) 

dimanche 16 août 2009

Dans la chambre 1704...

Avertissement
Ce billet renferme des détails qui pourraient choquer certains lecteurs et il s'adresse à un public adulte. Nous préférons vous en avertir.
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Tel que prévu, nous avons été passer notre nuitée de samedi à dimanche à l'hôtel Pur. C'est tellement BEAU dans cet hôtel!!! Nous avons joué les touristes en prenant plusieurs photos et j'en partagerai quelques unes avec vous.

Tout d'abord, en arrivant, il y a eu un petit pépin avec notre réservation. Ça ne nous a pas tellement surpris puisque ça fait pratiquement partie de notre karma. Lorsque F a donné son nom à la réception, la petite dame nous a informé qu'elle avait bel et bien son nom et sa réservation.... mais que plus aucune chambre n'était disponible pour le moment... (?!?) Pourtant, lorsque nous avions téléphoné, la semaine dernière, on s'était fait dire que tout était ok. Ils nous avaient même proposé de nous faire payer 30$ de plus pour s'assurer d'être au-dessus du 14e étage (il y en a 18), mais nous avions refusé, spécifiant toutefois qu'on aimerait quand même être le plus haut possible.

Cependant, comme vous vous rappellez peut-être, lorsque nous sommes allés en Jamaïque, l'hiver dernier, le nombre de places vendues était plus élevé que le nombre de places disponibles dans l'avion et par le plus pur des hasards, nous nous étions retrouvés à voyager en première classe...... eh bien c'est un peu ce qui est arrivé hier aussi. Comme il y avait un problème de chambre, nous nous sommes vus offrir une chambre au 17e étage sans aucun frais supplémentaires. Yé!

Les chambres sont vraiment belles et elles comportent d'immenses fenêtres qui commencent au raz le plancher et se terminent au plafond. Ajoutez à ça la vue qu'on avait de la ville, une fois la nuit tombée, et c'était parfait. Il y avait même deux fauteuils confortables que nous avons tournés face à la fenêtre. On s'y est installés avec quelques verres de boisson. Pour le plaisir, nous avions acheté deux paquets de 25 ballons d'anniversaires bleus et jaunes que nous avons tous gonflés et laissés un peu partout dans la chambre. C'était vraiment juste parce qu'on trouvait l'idée drôle.

Nous avions aussi accès à la piscine et au sauna jusqu'à 21h00 ainsi qu'à un gym ouvert 24 heures. Dans la salle de bains de notre chambre, il y avait une baignoire assez grande pour nous deux et assez profonde pour qu'on ait de l'eau presque jusqu'aux épaules. Nous avons donc évidemment prit notre premier bain à deux. Ensuite, comme on était plutot excités, nous sommes rapidement retourné dans la chambre pour passer à des activités plus.......... intimes.

La baise a donc commencé sur un lit recouvert de ballons jaunes et bleus... puis comme on était au 17e étage et que les fenêtres semblent être semi-teintées, on a décidé de laisser tomber la pudeur et de carrément aller baiser dans la fenêtre! F était appuyé contre la vitre alors que je le pénétrait violement. À ma grande surprise, j'ai trouvé ça follement excitant de baiser comme ça, à l'insu des gens qui déambulaient dans la rue.

Le reste de la soirée s'est passé de façon plutot relaxe. On a continué à boire et à fumer, tout en jasant de n'importe quoi, assis devant l'immense fenêtre. Nous n'avons pas beaucoup dormi cette nuit-là et, passé cinq heures du matin, alors que le jour se levait tranquillement, nous avons à nouveau baisé au-dessus de la ville.

À six heures trente, nous avons essayé de dormir encore un peu, mais au bout d'une heure nous étions affamés et on fait monter le déjeuner (qui était fourni). Oeufs en croûte au saumon pour F et omelette champignons sauvages/épinard/fromage de chêvre pour moi. C'était vraiment très bon! Avant de quitter la chambre, nous sommes allés faire encore un petit saut dans la piscine, puis nous sommes revenus rassembler nos choses.

Et qu'est-il advenu des cinquante ballons jaunes et bleus, vous demandez-vous ? Eh bien ils ont tous été camouflés dans le garde-robe de notre chambre (sans farces). La femme de chambre doit avoir fait un méchant saut en ouvrant la porte! Au moins nous lui avons laissé 10$ sur le lit en guise de pourboire pour nous faire pardonner...






La vue qu'on avait de notre chambre





Au-dessus: Mise en scène de chambre bordélique, le lendemain matin. (on ne l'a pas laissée comme ça)
En dessous: Les ballons cachés dans le garde-robe... hihi!

lundi 29 juin 2009

La Jamaïque pour 60$

Les premiers frissons ont commencé à notre arrivé à Toronto. Même si nous avions quitté Québec depuis quelques heures, je crois que je n'arrivais tout simplement pas à croire que MOI j'allais aller en Jamaïque.

F était un peu nerveux parce que c'était la première fois qu'il prennait l'avion et il craignait de faire une crise de panique. Mais tout s'était bien passé pour nous deux. Nous avions quitté Québec à cinq heures du matin, après une nuit blanche (nous étions trop énervés pour dormir!).

Arrivés à Toronto, nous avons été surpris de la douceur de la température. Bien que c'était la mi-février, nous aurions pu nous promener en pantalons courts. Il était à peine huit heures du matin et un faible brouillard était encore visible. Nous sommes entrés dans l'aéroport pour prendre un petit déjeuner en vitesse, puis on s'est précipités au quai d'embarquement pour monter dans le gros boeing qui allait nous emmener au soleil.

Alors que les passagers commençaient à embarquer, un employé est venu nous voir, F, moi et deux amis de F. Il a demandé à voir nos cartes d'embarquement, puis nous a dit de l'attendre. Et il est parti... avec nos quatre cartes d'embarquement...

On se demandait ce qui se passait. Y avait-il un problème ? Après plusieurs minutes d'attente, nous commencions sérieusement à perdre patience. L'homme est réapparut et nous a expliqué qu'ils avaient vendu trop de billets pour le nombre de places disponibles (woops!)... Il nous a donc remis quatre nouvelles cartes (fiou!) en précisant que nous serions installés en première classe!

C'était comme dans les films ! Les sièges étaient pratiquement des petits cubicules personnels, on pouvait se coucher complètement à l'horizontal, les repas ET l'alcool étaient GRATUITS et le personnel nous traîtait comme si on était des millionnaires.

Bien qu'on était épuisés de notre nuit sans sommeil, on avait la ferme intention de profiter de ce voyage en première classe. F en a profité un peu plus que moi puisque je dormais lors des deux services pour les repas. J'aurais pu tout simplement demander à l'hôtesse de m'apporter quelque chose même si le service était déjà passé, mais j'étais trop timide, n'étant pas habitué de voler dans de telles conditions. De toute façon, après le deuxième service, lorsque l'hôtesse m'a vu me lever, elle s'est littéralement précipitée vers moi pour m'offrir quelque chose en disant qu'elle m'avait vu dormir et n'avait pas voulu me réveiller. Non, mais c'est tu pas du service, ça ?!

Plus tard, je suis allé réveiller F qui s'était assoupit. J'avais vu par le hublot les premières îles en-dessous du boeing. Nous serions à Montego Bay dans environ une heure, et comme c'était le tout premier voyage de F (remarquez, je n'étais jamais allé aussi loin moi non plus), je ne voulais pas qu'il manque ça.


Une fois arrivés à l'aéroport de Montego Bay, nous nous sommes rendus compte à nos dépends que même si le bagagiste offre gentiment de porter nos valises jusqu'à l'autobus en nous les arrachant pratiquement des mains, il exigera un pourboire une fois devant l'autobus. Et si vous n'avez pas d'argent liquide sur vous, il ira même jusqu'à vous bousculer... enfin bref... nous le saurons la prochaine fois.

Ça a été suivi d'une randonnée dans un bus dont on doutait sérieusement qu'il se renderait jusqu'à l'hôtel. Quel soulagement ce fut lorsque nous avons pu en descendre et admirer le magnifique resort qu'on nous avait réservé ! Il avait plut le matin, alors que nous étions toujours dans l'avion, mais là il régnait un beau soleil et il y avait des arcs-en-ciels partout. C'était tout simplement merveilleux !


On a dû attendre environ une heure pour prendre possession de la clé de notre chambre. Au départ, on pensait que ce serait un gros hôtel, mais c'était plutot comme des petits condos trois étages, comprenant trois chambres par étages.



Les jours qui ont suivit ont été tellement hallucinants! Tout ce qu'on mangeait ou buvait était gratuit. Pour quelqu'un qui est habitué de voyager, ça peut parraître très banal, mais pour moi qui n'étais jamais allé plus loin que les Îles-de-la-Madeleine, c'était carrément du délire ! On commençais à boire dès dix heures le matin, faisant des allers retours entre le bar dans la piscine et la plage. F, qui n'avait jamais mit les pieds dans la mer, était émerveillé. Malheureusement, lors de sa première baignade, il a mit le pied sur un oursin et il a boité toute la journée...




La troisième journée, nous avions une activitée trop malade de prévue le matin: on est allés faire de l'arbre en arbre en pleine jungle ! Avec mon harnet autour de la taille, je me sentais prêt à tout, mais avant la première lancée, mes genoux ont commencé à jouer des castagnettes. J'étais terrorisé, mais pour rien au monde je n'aurais rebroussé le chemin ! Pendant plus de deux heures, on est passés d'arbre en arbre, volant à toute vitesse au-dessus de la jungle, riant et criant comme des fous.

Après ça, on a marché un peu dans la jungle, escortés par un guide, puis une fois sortis nous avons fait un arrêt à une petite boutique pour acheter des bouteilles d'eau. Sur le toit de la boutique se tenait un vrai paon. Il était tellement beau! Malheureusement il n'a pas fait la roue.

Cette petite escapade dans la jungle a été suivie d'un après-midi à Margaritaville (ça existe pour vrai!) et puis nous sommes revenus au resort où une super soirée avait été organisée. Les tables avaient été sorties dans les rues et un véritable festin nous attendait. On a mangé, on a dansé, on s'est amusés, puis c'est complètement épuisés et brûlés que nous sommes revenus dans nos chambres.




Les journées qui ont suivit, on les a passées à boire, à bronzer, à nager, à acheter des souvenirs. J'ai fait une excursion en bateau, j'ai nagé avec un masque et un tuba et j'ai vu tout plein de poissons. Lors de la dernière journée, nous avons eu l'avant-midi libre pour flâner, et vers midi nous sommes repartis en direction de l'aéroport.



De Montego Bay jusqu'à Toronto nous n'étions plus en première classe, mais nous ne nous sommes pas plaint. J'ai regardé un film pour passer le temps. Nous pouvions aussi voir sur l'écran le parcours que faisait l'avion. Tout aurait pu être parfait mais les choses se sont corsées lorsqu'on a commencé à descendre vers Toronto. Je ne sais pas exactement ce qui m'est arrivé, mais j'ai eu une crise de panique. Ça a duré jusqu'à ce que je sois sorti de l'avion et que j'arrive aux douanes. Là seulement j'ai réussi à me calmer. Plutot ironique quand on pense que c'est F qui avait peur de paniquer quand nous sommes partis de Québec...




Comme c'était un voyage que mon chum avait gagné, le tout m'à coûté un passeport et 60 dollars de souvenirs. Rien de plus. Encore aujourd'hui j'ai du mal à croire à ma chance d'avoir vécu ça !

lundi 20 avril 2009

Partageons ce doux moment

Ça, c'est moi qui plante en pleine face en Jamaïque pendant un jeu de plage. Non, mais je le maîtrise-tu assez bien l'art de tomber ? J'ai autant de grâce qu'un danseur des Grands Ballets Canadiens. J'ai aussi craché du sable pendant une demi journée, mais bon... passons...

* J'avais juste le goût de partager ma photo avec vous. Elle me fait rire.

jeudi 6 novembre 2008

Mon presque coming out

Alors voilà, tel que promis, une photo de mon déguisement d'Halloween de cette année (c'est pas des blagues: j'en suis déjà à penser à ce que je porterai l'an prochain!)