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mardi 25 juin 2013

Les roues de l'autobus roulent-roulent-roulent (pas assez vite!)

Oh my god!!
 
J'ai postulé pour un emploi que je veux VRAIMENT et j'ai eu un appel aujourd'hui. La madame est super fine et on a même rigolé un peu au téléphone. Elle veut me rencontrer mardi prochain pour une entrevue. Et l'horaire, le salaire (et le travail en tant que tel) sont tout simplement PARFAITS!!!
 
Le seul hic (parce qu'il y a toujours un hic) c'est que ça commence vraiment tôt et qu'en bus je risque d'arriver flush flush flush... voire même deux minutes en retard si je ne cours pas assez vite.
 
MAUDIT QUE C'EST CHIANT!!!!!
 
Va falloir que je sois extrêmement persuasif à l'entrevue pour qu'elle puisse voir à quel point je tiens à ce travail...
 
...ou j'pourrais baisser mes culottes....

samedi 22 juin 2013

La fois où la vie m'a dit de manger d'la marde...

Il faisait un temps superbe, mais j'étais quand même en pyjamas passé deux heures de l'après-midi. F est venu me demander si j'avais envie d'aller faire du roller. J'avais pas envie mais j'y suis quand même allé pour ne pas avoir l'air trop plate.
 
On a une superbe piste qui passe derrière chez nous et qui se rend jusqu'aux chutes Niagara (je sais que c'est les chutes Montmorency, mais dans ma tête de «pas sportif» la piste avait l'air câlissement plus longue). On s'est donc rendu jusqu'aux chutes (Niagara, bon!) et moi j'étais tanné depuis au moins quarante cinq minutes mais je ne le disais pas. Cependant il y avait quand même quelques beaux mâles sur la piste (Saaaluuut les beautés!). Puis on a viré de bord (insérez la chanson «Alléluia»). F patinait loin devant moi, mais ça ne me dérangeait pas. J'avais mal aux pieds et j'étais tanné. Des fois on passait dans des tunnels sombres qui passent sous les routes et j'avais peur de me défoncer le crâne au plafond car ils ne sont pas tellement hauts.
 
Et c'est là que c'est arrivé. Au sortir d'un tunnel: BEDING-BEDANG!!! Sur le cul, les quatre fers en l'air et l'égo dans l'fin fond du fossé. Et il y avait des cyclistes qui venaient en sens inverse, mais qui ne se sont même pas arrêtés pour voir si j'étais correct. (Bravo, gens de Québec...)
 
Je me suis relevé et c'est à grands coups de «ciboire» intérieurs que j'ai fini par rejoindre F qui s'était arrêté beaucoup-beaucoup-beaucoup plus loin car il venait de se rendre compte que je ne le suivait plus depuis un bon moment. Il m'attendait. Il se demandait où j'étais.
 
Il m'a vu arriver en beau fusil chargé d'un regard meurtrier.
 
On s'est assis quelques instants, le temps que je reprenne mes esprits (et que je ramasse mon égo qui revenait de rigaud). Lorsque je me suis senti près à repartir, j'ai tâté mes poches et non pas ma poche pour me rendre compte avec une soudaine haine envers la vie que j'avais perdu mon cell...
 
FUCK YOU LA VIE!!!
T'ES YINKE UNE GROSSE CÂLISSE!!!
 
On a dû virer de bord et retourner sur les lieux du drame. On a réussi a retrouver mon cellulaire, caché au fond d'un buisson... mais j'arrivais même pas à être soulagé tellement j'étais tanné de la vie. J'avais mal partout, j'avais chaud, j'étais complètement écœuré et j'avais hâte d'ôter mes patins.
 
Lorsqu'on a fini par arriver relativement proche de chez nous, on les a enlevés. Même F commençait a être tanné. On a parcouru les derniers cinq cent mètres nus-bas (non je ne dirai pas «en pied de bas» parce que c'est une expression franchement laide) et on est rentrés chez nous.
 
Je ne crois pas que F me redemandera d'aller faire du roller. C'était ma première et DERNIÈRE randonnée de l'été.

Edit: Juste pour que ce soit clair: c'est pas le fait d'avoir perdu mon cell qui m'a mit en maudit. C'est d'avoir été obligé de virer de bord pour aller le récupérer...

vendredi 14 juin 2013

MISSION (en voie d') ACCOMPLIE (ssement)!

Il y a quelques semaines, j'ai enfin pris le taureau par les cornes et j'ai socialisé avec l'un des couples gais que F et moi connaissons. Nous sommes allés souper chez eux, ils sont venus souper chez nous, ils m'ont vu soûl... Bref, on a maintenant un couple d'amis gais et (FUCKING IMPORTANT POUR MOI) sans enfants! D'ailleurs, ils reviennent chez nous demain soir. Fait que youppi, calvaire!
 
J'ai toujours eu un mal de chien à me faire de bons amis. Pas parce que je suis un monstre mais plutôt parce que je suis un gars hyper tranquille et très casanier. Je tiens à mon petit confort et à mes pantoufles de grand-papi. Dans ma tête, je suis déjà vieux depuis longtemps.
 
Le couple qu'on voit, ils ne sont pas le genre de gais qui couraillent au Drague à toutes les fins de semaines et c'est une chose que j'apprécie grandement d'eux.
 
Par contre, je les connaissais depuis plus d'un an et ce n'est que tout récemment que j'ai osé leur proposer qu'on fasse des trucs ensemble (pas des trucs cochons, là!).
 
Je ne m'attends pas à me faire un méga réseau social d'amis gais (ET SANS ENFANTS!!) mais juste d'avoir un ou deux amis c'est quelque chose qui me fait du bien. Et je crois qu'à F aussi ça lui fait du bien.
 

mercredi 12 juin 2013

Curiosité comme ça...

Si quelqu'un tombe ici, dites-moi donc: est-ce qu'il y a encore des gens qui bloguent? J'ai perdu la liste de tous les blogs que je lisais avant et, lorsque j'en retrouve par hasard, soit ils ne sont plus actifs, soit ça prend une invitation pour pouvoir y accéder.
 
Je me rappelle que "dans le temps" il y avait énormément de blogs qui parlaient de tout et de rien, il y avait toujours une tag qui se promenait... il y avait toujours quelque chose à lire quelque part. La blogosphère est-elle morte pendant que je n'utilisais plus ma Boîte à Mâles?
 
Y'où cé qu'vous êtes rendus? Sur twitter??

mardi 11 juin 2013

L'école est finie (pis j'suis épouvanté en esti!)

Ça fait exactement deux semaines que j'ai terminé ma session. J'étudie dans un domaine où il y a plus de médames que de mésieurs, mais c'est pas grave. J'les aime, mes p'tites bonnefemmes. Et sérieusement, y'a pas grand chose de mieux que de lancer une bonne joke de totons en pleine classe quand on est juste deux gars dans un groupe de dix-huit élèves!
 
J'ai été assez chanceux pour ne pas avoir à travailler durant ma session. J'étais sur les prêts et bourses pis ça a fait la job. Cependant, avec la fin de la session vient aussi la fin des prêts et bourses (parce qu'ils ne paient pas pendant l'été, les vilains polissons qui travaillent au gouvernement!). Et donc, la pauvreté vient d'embarquer.
 
Idéalement, je me serais trouvé un travail d'été dans mon domaine. Seulement, j'ai réalisé que je me sens assez effrayé à l'idée d'entrer sur le marché du travail. C'est con!!!
 
Ça fait un an que je n'ai pas travaillé. Et ça fait vraiment longtemps (en années) que je n'ai pas travaillé avec le public. En 2011 j'ai eu quelques petits « démêlés » avec ma santé mentale et suite à ça, j'ai développé une crainte assez intense (mais quand même pas phobique) à l'idée de travailler dans des endroits où je serais obligé de côtoyer le public. Lorsque j'ai commencé à étudier, un an plus tard, je savais que je serais amené à voir toute sorte de gens dans mon milieu de travail, mais j'ai cru qu'avec l'école mon stress diminuerait.
 
Ben non!
 
Je me sens hyper pas prêt à commencer à travailler dans mon domaine. Là ça fait deux semaines que je repousse le moment fatidique où je devrai envoyer des CV. Sauf que là, je n'ai plus trop le choix. Je ne sais juste pas encore si je vais chercher dans mon domaine d'étude ou si je vais plutôt essayer de me trouver une job tranquille dans un entrepôt.
 
Comme ceux qui me connaissent peuvent le constater, j'aurais encore grandement besoin d'une thérapie!
 
(mais ça me rend tellement attachant...)

dimanche 9 juin 2013

Parce que ma vie est teintée d'une ironie quasi surnaturelle

Il y avait quoi... une chance sur mille pour que ça m'arrive? Mais même moi j'ai trouvé ça comique. Ça se pouvait juste pas.

 
Et pourtant, c'est arrivé.
 
Tout le monde (ou presque) a des phobies, non? Et si vous allez voir sur YouTube, vous pourrez même trouver un vidéo d'une madame qui a peur de la moutarde (ben quoi?! si c'est sur YouTube, ça peut juste être vrai!). Pour ma part, j'ai trois grandes frayeurs: les araignées (wow! mais qu'il est viril, ce Chuck!), les clowns... et les enfants (pis c'est même pas une joke). Pour l'instant, celle qui m'incommode le plus, ce sont les araignées parce que j'habite à Beauport et d'après moi, les araignées ici sont mutantes. Pratiquement des bébés tarentules. Méga dégueu!
 
Mais c'est pas de cette frayeur-là que j'ai envie de jaser. Today, m'en vâs vous entretiendre des clowns (insérez ici un DOM-DOM-DOOOOMMMM! angoissant). Ironiquement, vers l'âge de 4 ans, mon rêve était de devenir clown. Puis un jour je me suis rendu compte qu'un clown, c'est câlistement (oui oui «câlistement») épeurant.
 
Mais là, ça va... car on s'entend que quand t'es un adulte sans enfants (yeah baby!!) t'as quand même assez peu de chance de croiser des clowns sur une base régulière, à moins bien sûr de courir les fêtes foraines ou bedon de travailler pour le Cirque du Soleil. Ce n'est pas mon cas.
 
Hier, je suis tombé sur un article à propos de John Wayne Gacy (un tueur en série qui se déguisait en clown) et je l'ai fait lire à F. On en a rigolé un peu, on a cherché un peu sur Internet pour voir qui c'était et on a même trouvé sur YouTube ( ben kin!! ) une bande annonce d'un film sur sa vie. End of the story.
 
Or was it?
 
Après souper, alors que F était assis sur le trône et que je me demandais quoi faire de ma peau, j'ai eu l'Illumination: j'allais descendre le sac de vidanges qui traînait sur le balcon depuis deux jours. J'attrape donc ledit sac, je descend les trois étages et qu'est-ce que j'aperçois, là, dans le stationnement au pied des marches? Un clown? Presque...
 
Il y avait un masque de clown drette en bas des marches. Un masque de clown méchant, en caoutchouc avec des dents pis des cheveux rouges pis des sourcils froncés.
 

S'il avait fait noir, j'aurais dit fuck les vidanges pis je serais remonté en quatrième vitesse. Et c'était pas F qui m'avait joué un tour puisque j'ai remonté le masque et que je l'ai mit dans la chambre. Il a faillit se chier dessus quand il l'a aperçu sur la commode. Il pensait que c'était moi qui l'avait acheté dans la journée pour lui jouer un tour.
 
On l'a mit dans le bac de recyclage mais je suis allé voir deux fois s'il y était encore. Pas parce que j'ai peur que le masque sorte du bac et rampe jusqu'en dessous de mon lit; j'ai vérifié parce que je ne trust pas F et qu'il serait bien du genre à l'avoir sortit du bac pour le cacher dans mon garde-robe rien que pour le plaisir de m'entendre lui hurler un «Vas donc chier!!!» comme quand on joue à Mario Kart et qu'il fait un détour pour me pogner avec son étoile.
 
Y'était vraiment épeurant, le masque! Mais y'a quand même des peurs plus connes que celle des clowns...