Alors que je suis étrangement serin à l'idée de voir fermer définitivement l'endroit où je travaille, il n'en va pas de même pour tout le monde. Les valves ont commencé à se déserrer hier alors que l'une des médames avait les yeux humides. Et je m'attend à ce que ça s'en aille en augmentant. Celles qui sont là depuis quinze ou vingt ans vont se la couler douce si elles ont envie de brâiller aujourd'hui, demain et lundi.
Ça m'arrange de ne pas être cédulé lundi prochain pour la dernière dernière journée. J'éviterai ainsi les gros «pleurages».
Personnellement, je suis content que ça ferme. Ça fait longtemps que je me plaint de ne pas aimer ma job, alors ça c'est le coup de pied au cul dont j'avais besoin pour me trouver autre chose.
Remarquez, à ce stade-ci, je ne sais toujours pas si je me cherche un nouvel emploi ou bien si j'attend de me mettre sur le chômage pour ensuite peut-être suivre un cours qui m'aiderait à améliorer ma qualité de vie.
Pour le moment, je n'ai envoyé que deux CV, les deux dans des cliniques d'optométrie. Je me verrais bien faire ça; je crois qu'ils ont des avantages sociaux intéressants et je pourrais aller travailler en chemise/cravate tous les jours. Ça changerait de mon uniforme blanc lette et trop petit.
Non, cette semaine je n'ai pas envie de pleurer avec les médames de la job. Moi, j'ai plutôt envie de célébrer!
Demain, ce sera mon dernier jour! Yé!
2 missives dans ma boîte à malle:
J'aime la façon que tu as choisi pour vivre cette étape de ta vie.
Bah, je me dis que c'est impossible qu'il n'y ait rien quelque part pour moi. Pourquoi me faire du mauvais sang ?
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