L'instinct animal

Avertissement
Ce billet renferme des détails qui pourraient choquer certains lecteurs et il s'adresse à un public adulte. Nous préférons vous en avertir.

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Ça fait plus d'un mois que je ne vous avais pas donné un billet précédé d'un avertissement... est-ce que ça vous manquait ? J'espère que oui parce que sinon vous allez devoir attendre à demain pour lire un billet plus "classique". Mais de toute façon, ce billet-ci ne sera pas qu'une histoire de sexe (même si la fin de semaine a été particulièrement bestiale); je met l'avertissement juste pour les derniers paragraphes qui sont un peu croustillants. J'aurais aimé vous écrire hier soir, mais j'étais trop crevé de mon week-end et j'avais besoin de récupérer un peu.

Comme mon budget était un peu serré, j'ai décidé de déplacer mon séjour à Montréal pour plus tard (ça me donne quoi d'y aller si je ne peux rien faire??). Je suis donc allé voir F chez lui vendredi soir après son travail. Il m'avait dit qu'il était fatigué, mais qu'il avait quand même envie de me voir... je ne comprend pas trop ce qui m'a poussé à lui dire qu'on aurait qu'à se coucher de bonne heure puisque nous savons pertinament tout les deux que NOUS NE SOMMES PAS CAPABLE de nous coucher tôt (pour dormir...). Dès qu'on se retrouve au lit, même si nous sommes épuisés, nous ne pouvons pas nous empêcher de nous sauter dessus. Bon, jusqu'à maintenant nous ne nous en plaignons pas, mais F m'a quand même fait remarquer en riant que nous ne serions pas capable de vivre ensemble parce que nous finirions par mourir d'épuisement.

La nuit de vendredi à samedi n'à pas fait exception: on a baisé jusqu'à deux heures du matin. F a fini par s'endormir, mais moi je suis resté éveillé très tard. Peut être est-ce à cause de la chaleur ou du ventilateur qui était dirigé vers moi ou même de l'oreiller qui était trop gros, mais lorsque je me suis endormi il commençait à faire jour... et je me suis réveillé vers les 8h00 (avec une folle envie de baiser qui a été comblée lorsque F s'est réveillé peu de temps après). Je m'attendais à être knock out toute la journée, mais je me suis surpris à être en grande forme samedi. Nous sommes allés déjeuner puis nous avons fait un saut au Colisée du Livre et ça a été suivi d'une petite ballade sur la rue St-Jean. Nous nous sommes même arrêtés chez Tutto Gelato, là où la crème glacée est tout simplement divine (je vous suggère le parfum Chocolat Blanc & Noisettes).

Samedi soir nous avons relaxé chez lui en regardant un film puis évidemment nous avons terminé la soirée en baisant. Je sentais monter la fatigue, mais F me rend complètement dingue alors je m'y suis donné à coeur joie. Il a joui, mais pas moi. J'étais quand même satisfait; j'adore le regarder quand il joui.

Après la baise, il s'est allumé un joint mais moi je suis resté couché. Je sentais que j'allais dormir dans pas long. F est venu s'étendre à côté de moi, mais il a laissé ses mp3 jouer et chaque fois que je me sentais sombrer dans le sommeil une note un peu plus forte me ramenait dans la réalité. Je n'avais pas vraiment conscience de ce qui se passait; j'étais comme dans un état second. Ça doit avoir duré un peu plus d'une heure. Je sentais F couché près de moi, mais j'ignorais s'il dormait ou non.

Un moment donné, me sentant réellement épuisé, je me suis retourné avec l'intention de lui demander d'arrêter la musique (j'avais l'impression que j'allais mourir de fatigue) mais en me tournant vers lui je l'ai vu là, couché sur le côté, le cul à l'air (F dort nu). À ce moment-là je ne sais pas exactement ce qui m'est arrivé mais j'ai prit conscience de 3 choses: 1- j'étais complètement éveillé; 2- j'étais en pleine érection et je voulais le baiser MAINTENANT; et 3- F dormait...

En temps normal, je l'aurais laissé dormir. Mais avec la fatigue et/ou l'excitation qui m'embrouillait le cerveau, j'ai fait fi de mes principes et j'ai commencé à lui caresser les fesses avec mes mains... et avec ma queue. Le message était des plus clairs et F s'est réveillé après quelques secondes. Il est toutefois resté couché. Je voyais bien qu'il était fatigué, mais moi j'avais envie de lui. J'avais besoin de lui.

F s'est tourné sur le ventre. J'ai décidé de voir ça comme une invitation. Je savais parfaitement que je ne pourrais pas le pénétrer puisque je l'avais fait 3 fois au cours des dernières 24 heures et qu'il allait finir par avoir mal (la troisième fois il n'était même pas certain que ça allait marcher) mais je me suis quand même installé au-dessus de lui et j'ai continué à lui masser le derrière avec mes mains, tout en frottant mon membre sur ses fesses. Bien qu'il ne répondait pas aussi positivement que d'habitude à mes avances, il ne me repoussait pas non plus. Mais moi j'étais de plus en plus excité. Il FALLAIT que je jouisse.

Là, peut-être que c'est l'instinct animal qui à prit le contrôle. Je me suis sucé un peu le pouce pour ensuite lui agripper une fesse et lui insérer ledit pouce dans l'anus tout en faisant un petit mouvement de va-et-vient. Il avait beau être fatigué, je l'entendais quand même gémir de plaisir. Il s'est même relevé le cul de quelques centimètres pour que mon pouce s'enfonce un peu plus. De mon autre main, je me suis branlé au-dessus de son beau petit derrière. J'étais tellement excité de le voir se tortiller de plaisir! Je lui donnais de petits coups sur les fesses avec ma queue tout en me masturbant. Puis j'ai joui sur son cul.

Je ne peux pas dire que je suis fier de ça (on ne peut même pas appeller ça une baise). Je m'en foutais qu'il y prenne plaisir ou non; moi je ne pensais qu'à me vider les couilles et je crois même que s'il m'avait dit de le laisser dormir je n'aurais rien écouté et j'aurais insisté. Cependant (et heureusement) F m'a confié plus tard que ça l'avait excité à fond. Fiou !

La journée de dimanche s'est bien passée, mais elle a été vraiment très relaxe. Nous manquions tout les deux de sommeil alors nous avons flâné un peu chez lui et je l'ai quitté à 20h30, après une dernière p'tite vite...

Maudit que ça termine bien des vacances!